COMMUNIQUE DU CNRC / ALERTE- La force régionale de l’EAC sera plus nocive et plus brutale que la MONUSCO : Non à toutes formes de troupes d’occupation en RDC

Paris, 31 Juillet 2022 –  Le Conseil National de la Résistance Congolaise (CNRC en sigle ) suit de près l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo et constate sans véritable surprise, que celle-ci tend à se dégrader malgré les promesses et autres discours de bonnes intentions dont on a nourri les congolais depuis tant d’années.

Le CNRC déplore particulièrement la recrudescence des violences dont font l’objet nos compatriotes de l’Est du pays déjà exsangues au bout de près de deux décennies de massacres, viols, déplacements forcés , pillages et occupation rwando-ougandaise de la RDC. Suite aux derniers incidents survenus à Goma, le  CNRC constate avec étonnement, que les mêmes casques bleus qui peinent depuis des années à neutraliser les assaillants quotidiens des paisibles populations congolaises ( des membres des milices fabriquées par Kigali et Kampala, qu’ils soient tantôt des M23, des ADF ou d’autres criminels qui pullulent dans l’Est de la RDC), ces mêmes casques bleus disions-nous,  ont pu provoquer autant de morts au sein de cette population congolaise qu’ils sont supposés protéger.  

Le CNRC présente ses condoléances à toutes les familles des victimes de ces échauffourées et déplorent des pertes inutiles en vies humaines, conséquences d’une crise artificielle créée et entretenue par des forces extérieures à la RDC. Ces morts de trop confirment l’échec de la mission onusienne en RDC. 

Les congolais ne doivent pourtant pas oublier que ces troupes onusiennes sont sur notre territoire du fait d’un accord avec le régime en place. C’est donc celui-ci qui doit également prendre acte de la volonté de notre population de mettre un terme à cette mission qui coute près d’un milliard 200 millions de dollars par an pour un résultat décevant. 

Le CNRC appelle également les congolais à la vigilance car, en ce début de mois de juillet lorsque les congolais avaient voulu manifester dans l’Ituri, au Sud et au Nord-Kivu contre l’occupation rwandaise, ils en ont été empêchés . Il est donc particulièrement étonnant de constater comment quelques manifestants ont pu ces derniers jours s’introduire dans les locaux de la MONUSCO sans que l’on aperçoive un seul policier à proximité,  dans un secteur de la RDC censé être sous « état de siège » .  Le gouvernement congolais,  complice des occupants , se retrouve une fois de plus confronté à son irresponsabilité et à ses propres mensonges . 

En effet, cette situation de deux poids deux mesures confirme que  l’ « État de siège » n’est qu’un outil au service des occupants et un piège concocté contre le peuple congolais.   Son instauration a permis de renforcer l’occupation rwandaise en confiant notre administration à une armée et une police truffées d’agents de Kigali. Depuis des mois , notre population dans cette zone est victime de musèlement et de répression . L’insécurité a augmenté et les principes fondamentaux de respect des droits humains n’ont cessé d’être bafoué. 

Paul Kagame a besoin de renforts pour finaliser l’occupation et la balkanisation de la RDC

Le constat est donc clair,  parce que cela arrange les mentors rwandais et ougandais de Félix Tshisekedi, le dispositif mis en place a été assoupli pour permettre plus de discrédit de la MONUSCO afin de mieux ouvrir la voie au déploiement des troupes d’occupation des  États de l’Afrique de l’Est (EAC) qui doivent finaliser le processus d’occupation et de balkanisation de l’Est de la Rdcongo. Cette force qui sert en réalité de renfort à Kigali sera plus nocive et plus brutale que celle de la MONUSCO.

Pour éviter d’autres drames dans l’avenir, le CNRC appelle instamment la communauté internationale à prendre acte du fait que les congolais s’opposent aussi bien  à la présence des troupes de la MONUSCO dans l’Est de la RDC qu’au projet de déploiement d’une force régionale des pays de  l’EAC dans cette partie de notre territoire, ou de toutes formes de troupes d’occupation de la RDC quelles qu’elles soient . 

Le CNRC attire l’attention de la Communauté internationale ainsi que celle de l’opinion publique internationale , particulièrement toutes les personnes réellement éprises de Justice , de Liberté et de Paix , sur le fait que le travail de longue haleine abattu par la résistance congolaise et d’autres personnalités extérieures pour mettre à nu les véritables commanditaires de la déstabilisation de la RDC et leurs proxys est en train de produire ses fruits . 

Ainsi , les congolais qui vivent les effets quotidiens de la déliquescence du gouvernement congolais au profit de leurs complices tapis dans l’ombre qui s’attèlent à faire main basse sur les institutions congolaises et les ressources de notre pays ,  ces congolais donc, commencent à comprendre les enjeux et sont de plus en plus nombreux à vouloir défendre avec détermination leurs terres et leurs intérêts. 

La prétendue présidence de Félix Tshisekedi ou même de son prédécesseur n’étant pas le fruit d’un processus démocratique mais plutôt le résultat d’un arrangement maffieux entre Paul Kagame , Yoweri Museveni, « Joseph Kabila » , des collabos congolais et leurs complices internationaux, les engagements pris par le régime de Félix Tshisekedi et leurs différents partenaires  n’engagent pas le peuple congolais.

Plutôt que d’octroyer des milliards à des forces extérieures fournies par les mêmes instigateurs de la déstabilisation de la RDC , le CNRC recommande que plus de moyens soient alloués aux militaires congolais après avoir extirpé de leurs rangs tous les infiltrés au service de Kagame et Museveni . 

Or , puisque notre pays est occupé et que Félix Tshisekedi, otage du Rwanda, ne prendra pas de décisions qui puissent mettre un terme définitif au processus en cours d’occupation et de balkanisation de la RDC, le CNRC préconise le soulèvement populaire de toutes les forces vives de la RDC en vue de permettre que les congolais reprennent le contrôle de leur pays . Notre premier problème se trouve à Kinshasa où se prenne toutes les mauvaises décisions.

La MONUSCO doit partir, mais, pour être remplacer par des troupes congolaises et non une alliance de vautours s’appuyant sur des accords signés frauduleusement par Félix Tshisekedi sans aucun mandat du peuple congolais.  Les violences de ces derniers jours ne sont que les préludes du réveil et de la résistance du peuple congolais qui ne compte pas se laisser faire face aux pillages de ses ressources , au processus d’occupation et de balkanisation de son territoire et à son extermination grâce à un véritable génocide planifié par Paul Kagame . 

Ingeta !

Marie-Sylvie DONDJA

Porte-Parole du Conseil National de la Résistance Congolaise (CNRC)

& RC/Résistance Congolaise

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