Lettre de décision des membres et cadres de l’APARECO contre des membres du comité national
Nous cadres et membres de l’APARECO, issus des différents comités et organes de l’APARECO déplorons le climat qui règne actuellement au sein de notre mouvement.
- Nous constatons que contrairement à ce que stipule l’article 7.a de notre statut à savoir que les SNE font parti du Secrétariat exécutif national (organes centraux) de l’Apareco, nous membres du secrétariat exécutif, n’avons pas été associés ni de loin ni de près à toutes les décisions prises par le groupe de Messieurs Patrick Lukika, Paulin Lomena, José Yango Wetshiko, Joseph Makunga, Michel Luzolo et Alphonse Ebama.
- Nous rappelons que d’après l’article 9§2 des statuts , en dehors du Congrès , « le président national est le seul organe ayant le pouvoir de révoquer et de nommer les membres des organes centraux et des organes de base. Il dirige et supervise toutes les activités de l’Apareco et l’engage en justice vis-à-vis des tiers. »
- Nous constatons que la genèse du conflit intervient suite à la mauvaise interprétation du statut de l’Apareco par monsieur Lukika en son article 9, qui stipule que le premier vice président remplace le président national en cas d’absence ou d’ empêchement.
- Nous constatons, après avoir pris le temps d’étudier les statuts de l’APARECO et s’être référé à plusieurs personnes du domaine juridique, qu’il apparaît clairement que la désignation de Madame OKEKE comme Présidente nationale « ai » et comme présidente assurant « l’intérim » jusqu’à l’organisation du congrès de l’APARECO « dans les 60 jours » comme stipulé dans le PV de la réunion de crise du 22 mars 2021 n’est conforme ni aux statuts de l’APARECO ni à notre règlement d’ordre intérieur ,
- Ce constat est d’ailleurs malheureusement confirmé par la réaction de Mr LOMENA en date du 07 avril 2021 suite à la contestation du même PV par Madame OKEKE. Mr LOMENA reconnaît finalement lui-même que cette décision a été prise en s’appuyant sur les « us et coutumes »et non sur l’article 9 de notre statut sus évoqué.
- Nous rappelons que toute violation volontaire des statuts est une faute grave qui mérite des sanctions appropriées.
- Nous notons également que le PV de la réunion de crise du 22 mars 2021 rédigé par Mr LOMENA n’est parvenu aux participants que le 03 avril 2021 , ce qui explique le fait que madame OKEKE n’a pu le contester qu’à ce moment-là.
- Nous constatons également que nulle part dans le PV de la réunion de crise il est fait état d’une difficulté quelconque des participants à la séance à choisir lequel des vice-présidents devait être désigné . Il est donc tout à fait paradoxal d’entendre certains membres du même comité national présenter Madame OKEKE comme la mauvaise personne qu’ils se sont évertués à décrire alors que l’on apprend en lisant le PV de la réunion de crise que Madame OKEKE ne souhaitait même pas être Présidente National et qu’elle l’a accepté sur insistance de ses collègues.
- Nous rappelons que nous ( collège des secrétaires nationaux exécutifs ) avons tenu une réunion le samedi 8 Mai 21, afin de pouvoir analyser la situation, nous avions à l’issu de cette réunion décidé de refaire une autre réunion pour pouvoir trouver des propositions de sortie de crise que nous avions prévu de vous soumettre, mais malheureusement le secrétaire général monsieur Patrick Lukika n’a pas considéré cela il nous a ordonné, via un message mail en date du 09 Mai 2021 de ne pas tenir des réunions.
Nous avons alors tous répondu à la réunion initiée par le SG Patrick LUKIKA le mercredi 12 Mai 2021, où nous avons plus assisté au déballage de la vie privée de madame Candide OKEKE, qu’une annonce de la reprise des activités tels qu’annoncé. Plusieurs d’entre nous auraient aimé qu’il s’explique au sujet des tentatives de recrutement (les témoins concernés étant présents ) qu’il opère au sein de l’APARECO depuis au moins l’année dernière.
Nous n’avons pas eu droit à la parole, pourtant c’était le moment où on devait percer l’abcès et avancer sur de bonnes bases, mais hélas
- Nous rappelons que d’après l’article 37 : « Toute sanction à l’endroit d’un membre, découle préalablement d’une réponse non satisfaisante à une demande d’explication subséquente et écrite émanant de l’autorité hiérarchique », . Or, de toute évidence les membres du comité national , auteurs de cette décision ont refusé ou saboté toutes tentatives de dialogue avec Madame Candide OKEKE. Et, contrairement aux affirmations du conseiller LIBITA chez Joëlle KOMBE , elle n’a jamais porté plainte contre les membres du comité national . Elle leur a plutôt proposé une discussion à l’amiable avec son avocat , pour harmoniser leurs points de vue sur la question de l’article 9 alinéa 2 des statuts etc … comme en atteste la lettre de son avocat transmis à tous les cadres
Au vu de tout ce qui précède, nous venons rejeter avec force la décision portant révocation de madame la Présidente Nationale Candide OKEKE.
Compte tenu de cette violation grave des textes, nous venons demander à madame la Présidente Nationale de révoquer ce groupe de cadres ci-haut cités conformément à l’article 9§2, « le président national est le seul organe ayant le pouvoir de révoquer ».
Fait à Paris, le 15 Mai 21
Les signataires :
Mbala Nkomi, Lucien Dzata, Nicole Mintwana, Claudine Mulweme, Prosper Ramazani, Daniel Onhema, Jacques Nsiku Lutete, Marie sylvie Dondja, Guylain Mukoko, Christine Mutombo, Jean-ca Dimuka, Samba Eboma, Adelar Bindiku, Clément Kisuka, Alain Mukwa, Fabrice Wumba, Louis Sengi, Alfred Mbayi, Ngbanda Junior Malo, Julienne Muludiki, Licha Louange, Jacquie Kanza, Dinalouwa, Livingstone Mundele, Hulute Walane, Rigobert Mangono, Nenet Mbuyi, Adelar Yamaneno, Mireille Yamaneno, Clément Silu, Guy Nganzobo, Huguette Nganzobo, André Sandriky, Jeannette Sandriky, Athos Fika, Felicien Kisoka, Wawi mabata, Mireille Onyimo, Chantal Malike, Sylvain buedi, Franck mwinda, Huguette Mwinda ileko, …
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